mercredi 30 janvier 2013

Robert Boulin,ministre : une mort suspecte ?

La mort, en 1979, du ministre Robert Boulin (1) fait toujours couler beaucoup d'encre... noire. Mais, tout autant que le film de Pierre Aknine diffusé ce soir sur France 3, c'est la conviction de Jean Charbonnel (2) qui m' est apparue troublante.

 L'ancien ministre vient d'indiquer - au cours du débat suivant la diffusion d'un film soutenant la thèse de l'assassinat -  qu'il tient à la disposition de la Justice deux noms communiqués à l'époque par Alexandre Sanguinetti (3) : ces deux "personnages" seraient, selon lui, les commanditaires (ou les exécutants?) du crime dont il est convaincu que Robert Boulin a été l'objet.

Tout cela est bien trouble et troublant : règlement de compte politique avec force relents de S.A.C. ou bien simple - mais sombre - affaire immobilière ( villa de Ramatuelle) ?

 J'ai noté que la prescription ne "tomberait" qu'en 2017 : il reste donc encore 4 ans pour ré-ouvrir le dossier. Visiblement le ministre Jean Charbonnel - 86 ans - n'attend que cela et nul doute que la Justice ait à coeur de faire la lumière ...

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(1) : Robert Boulin, alors ministre du Travail (et probablement pressenti comme Premier Ministre) a été retrouvé mort en octobre 1979, noyé dans 60 cm d'eau dans un étang près de Paris. Il se serait suicidé.

(2) : Jean Charbonnel , Secrétaire d'Etat aux Affaires Étrangères sous le Général de Gaulle, ministre du développement scientifique et industriel sous Georges Pompidou. 86 ans.

(3) Alexandre Sanguinetti : ministre des Anciens Combattants ,  ancien Secrétaire Général du RPR, en charge - dans les années soixante - de la lutte contre l'O.A.S. Décédé en 1980.

mardi 29 janvier 2013

Iran : une cure de désintoxication ?

S'il y a un pays où information rime avec intoxication c'est bien l'Iran. Et je constate que ces "désinformations" ne sont pas à sens unique : le 26 janvier, le site wikistrike indiquait - sur la foi du World Net Daily - qu'une importante explosion avait en partie détruit le site de Fordo (unité d’enrichissement de l'uranium) et que 220 personnes étaient, par ailleurs, piégées (il s'agit d'un site souterrain). 

Or, cette information - reprise par la Voix de la Russie - vient d'être officiellement démentie deux jours plus tard et par M. Barbaroudi, vice-président de l'Organisation iranienne de l’Énergie atomique et par M.Boroujerdi , Président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique extérieure. 

S'il faut en croire ce démenti (officiel) , il s'agit là:

 je cite : "d'une campagne d'intoxication lancée par l'Occident à l'approche des négociations Iran/5+1 ". 

Comment, dans ce contexte, se faire une opinion et savoir quel est le (ou les) partenaire (s) qui "monte(nt) des bateaux"? On peut également se demander pourquoi le démenti a tardé 48 Heures.

Évidemment les nouvelles venant d'Iran ont parfois de quoi inquiéter. Tel est le cas du programme spatial iranien : un singe a été  envoyé dans l'espace et - apparemment - récupéré vivant. De là à considérer (cf. la Corée du Nord) que le programme spatial couvre un programme balistique, il n'y a qu'un pas (tout comme il peut n'y avoir qu'un pas entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire). 

Finalement comment y voir clair dans cette guerre des communiqués, aussitôt publiés aussitôt démentis ? Je me dis que ce brouillard sent la poudre...ou bien qu'on nous lance de "la poudre aux yeux". Qui et pourquoi ?

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NB- actualisé le 31 janvier: le journal Le Monde de ce jour cite le porte-parole de l'A.I. E.A. (Gil TUDOR) qui indique avoir pris connaissance du démenti de l'Iran à propos de cette pseudo-explosion et qui précise "cela correspond à nos observations". Qui donc fait "monter la pression" à la "veille" de la réunion IRAN/5+1? La réponse est probablement aisée (Quoique, pour ma part, je m'interroge sur l'existence de ce site souterrain trop bien caché "pour être totalement honnête" (cf. U.H.E. à 20% et près de 3000 centrifugeuses...pour produire seulEment des isotopes médicaux ? )

jeudi 24 janvier 2013

Un philosophe : Emile-Auguste Chartier, dit ALAIN

Je relis avec plaisir les "Propos d'Alain" après 20 ans d'oubli...Alain est plus qu'un philosophe, c'est un moraliste et un écrivain. 

Imprégné de Kant, de Platon, de Spinoza, il ne sombre jamais dans le travers des "précieuses ridicules" : ses "propos" (éphémérides sur une trentaine d'années) devraient être prescrits par le corps médical tant ils véhiculent un joyeux humanisme. 

Propos non pas béats et soutenus par une philosophie hasardeuse, mais empreints de bon sens et de joie simple avec une once d ' humour léger. Alain estime que le bonheur est à notre portée si l'on maîtrise sa pensée et ses pensées : ne pas ressasser ce que Luc Ferry appelle les "passions tristes" c'est-à-dire les regrets des actions passées. Non plus, ne pas mâchonner sans arrêt les projections que nous pouvons faire de l'avenir. Car le passé est dépassé et l'avenir ne peut être anticipé.

Les quelques lignes qui suivent donneront une idée - certes bien sommaire - de ce "compagnon de route":

"Il est bon d'avoir un peu de mal à vivre et de ne pas suivre une route tout unie.Je plains les rois s'ils n'ont qu'à désirer;et les dieux ,s'il y en a quelque part,doivent être un peu neurasthéniques .On dit que dans les temps passés ils prenaient forme de voyageurs...sans doute ils trouvaient un peu de bonheur à éprouver la faim, la soif et les passions de l'amour...Le bonheur suppose sans doute toujours quelque inquiétude ,quelque passion,une pointe de douleur qui nous éveille à nous même."

                                                                   ALAIN - Propos, 22 janvier 1908

mardi 22 janvier 2013

Europe : pour une politique de Défense

Le cinquantième anniversaire -célébré aujourd'hui- du Traité de l’Élysée entre la France et l'Allemagne est l'occasion de s'interroger sur l'avenir de l'Union. 

Au-delà des incontournables mesures économiques et monétaires annoncées visant à renforcer la cohésion des États-Membres , une approche convergente des deux Etats est visible quant à la nécessité de promouvoir une union politique. C'était là d'ailleurs l'objectif des "pères fondateurs" de l'Union. 

Cela passe, évidemment, par une politique étrangère commune (des progrès ont été réalisés mais il reste encore beaucoup à faire). L'autre versant de l'union politique - et les incidences terroristes de la situation au Mali le démontrent - est la sécurité. Tant la Chancelière allemande que le Président français y ont fait référence. 

Mais peut-on concevoir une politique en matière de sécurité sans politique commune de défense?

Voilà qui nous ramène au débat ancien sur la C.E.D. que nous avions,jadis,écartée d'un revers de main. Ce débat devra revenir sur la table car une politique de défense doit aller,il me semble, au-delà de la rationalisation des armements et dépasser les considérations techniques quoi que puisse penser M. David Cameron . L' Union doit " approfondir"...avec ou sans les Anglais (1)

C'est là un défi non seulement pour demain mais une réflexion à mener dès aujourd'hui en parallèle aux mesures concernant l'emploi, les marchés financiers ou la mobilité des jeunes européens.
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(1) ajout du 23 janvier : le discours de M. Cameron, au lendemain de l'anniversaire du Traité Franco-Allemand va ,évidemment, alimenter les commentaires sur la"perfide Albion" . Mais cette déclaration - dit-on - devrait permettre au Premier ministre anglais de récupérer les voix "populistes" et "eurosceptiques"en prévision des échéances électorales de 2015 en Grande-Bretagne . Calculs, calculs...

vendredi 18 janvier 2013

Etats-Unis : les moyens du "Grand Moyen-Orient" ?

Quelle a été l'incidence de la doctrine du "Grand Moyen Orient" (Greater Middle East ) sur la stratégie américaine de ces dernières années et son impact sur le "printemps arabe" ?

 A vrai dire, je me pose la question : on sait que la doctrine "Greater Middle East " est le fruit des réflexions de Dick Chenney et de Donald Rumsfeld, dans l'immédiate orbite de George Bush qui - dans son discours sur l'état de l'Union de janvier 2004 - en reprit les grandes lignes : ne plus soutenir les dictatures et s'efforcer de promouvoir des régimes démocratiques dans un Moyen-Orient englobant le Maghreb et le Machrek. 

Évidemment, cette stratégie n'allait pas dans le sens de l'Histoire puisque d'autres dictatures - tout aussi dangereuses - se mettaient en place.

Certains commentateurs se posent maintenant la question suivante : quelle va être la politique américaine au Moyen-Orient, sachant - le gaz et l'huile de schistes aidant - que les Etats- Unis seront énergétiquement auto-suffisants d'ici 5 à 8 ans ? Cette non -dépendance énergétique va -t-elle amener les américains à "laisser tomber" le Moyen-Orient pour se replier (si je puis dire ) sur le Pacifique ? 

Peut-être.... Pourtant je ne pense pas que les États-Unis laisseront se lézarder les monarchies pétrolières, ouvrant ainsi un champ libre à la Russie qui veut reconquérir l'espace des anciennes républiques soviétiques (pétrole ?) et retrouver ses "marques " (époque Tsariste et URSS).

Peut-on tracer une frontière entre économie et politique ? C'est probablement là la question : l'indépendance énergétique prochaine des Etats- Unis peut-elle légitimer un "jeu de bascule" : délaisser le Moyen-Orient au profit du Pacifique ?

 Mais la doctrine ancienne du "containment' peut, aussi, se vérifier : ne pas laisser le champ  libre à la Russie (et les champs de pétrole qui vont avec ).

 De ces réponses dépendent de nombreuses questions et, notamment, l'avenir de l'Iran et celui, aussi, de l'Arabie Saoudite.

Autant de défis que le Président Obama aura à relever en son second mandat...

lundi 14 janvier 2013

Mali et djihad : la France aux commandes seule.

Nous apportons - à juste titre - plus que notre soutien logistique à l'armée malienne : il s'agit de faire front avant que ne s'étende la gangrène djihadiste -financée, il faut le rappeler, par des fonds provenant d'Arabie Saoudite et du Qatar- (1). 

Alors que s'éveille l'Afrique avec des taux de croissance prévisionnels supérieurs à 5 %, il était urgent de vider les abcès mortifères et moyenâgeux. Il était temps : car l'islamisme radical s'étend sous le couvre chef du "printemps arabe" : corrélation ou pas ?

 Je m'interroge cependant : le mausolée de Sidi Bou Saïd incendié hier près de Tunis n'a-t-il- pas (comme à Tombouctou) d'aigres relents salafistes? De fait, l'islamisme radical n'a pas de frontière ...même si l'Algérie a, fort opportunément, décidé de fermer la sienne avec le Mali. 

C'est dans de telles circonstances que l'Union européenne aurait son mot à dire.

 Certes, on promet à la France des soutiens logistiques (Allemagne, Grande-Bretagne) mais il aurait été - c'est mon point de vue - tout aussi judicieux que la France seule ne soit pas "en première ligne ".

Ne dit-on pas que " l'Union fait la force" ?

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(1) - ajout du 20 janvier: comme par hasard, il semble que le Qatar regrette l'intervention armée de la France au Mali...et propose sa médiation (...).

vendredi 11 janvier 2013

Iran / nucléaire : le droit à la vérité

Dans quelques jours aura probablement une nouvelle rencontre des 5+1 (membres permanents du Conseil de Sécurité + Allemagne ) avec les iraniens. Rencontre de la dernière chance ? A six mois de la fin du mandat du Président Ahmadinejad il est grand temps d'aboutir à un accord afin d'éviter que le Moyen-Orient ne s'embrase dans sa totalité.

 On sait que le point principal de désaccord porte sur l'enrichissement de l'uranium à un taux proche de 20 %, taux qui n'est pas celui du nucléaire civil (moins de 5% ). C'est , semble-t-il , le degré d'enrichissement atteint dans le complexe souterrain de Fordo, près de la ville sainte de Qôm.

 Les iraniens affirment que ce taux de 20% est le niveau d'enrichissement indispensable pour produire - dans le réacteur de Téhéran - des isotopes radioactifs nécessaires pour soigner les cancers. 

Donnons acte de cela et - comme cela a été envisagé - autorisons l'Iran à se procurer ailleurs (avec le traçage indispensable) la quantité strictement adéquate pour son réacteur de recherche médicale.

 Il me semble que, dans le passé, il y avait eu des propositions de cette nature venant du Brésil (qui a abandonné son programme nucléaire militaire) et de la Turquie. La Russie pourrait aussi être partie prenante dans un tel accord en raison de sa proximité et de son expérience (on sait que le combustible irradié de la centrale de Busher est ré-acheminé vers Moscou ).

Certes, l' Iran , signataire du TNP, possède le droit au nucléaire civil . Pour autant , il faut parler vrai : si les intentions de l'Iran sont sans arrière-pensées pourquoi enterrer ses centrifugeuses sous des montagnes (Fordo) et produire - en quantité apparemment non négligeable - de l'UHE ? Troublant....

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NB- L'A.I.E.A. considérant que l'accès au site de Parchin est un gage de sincérité , c'est l'occasion , pour l'Iran de montrer sa bonne volonté.

mardi 8 janvier 2013

Moyen-Orient : Les Kurdes, un peuple à part...entière?

La reconnaissance récente de la Palestine,comme Etat, par l'ONU (quand bien même il s'agit d'une reconnaissance a minima ) peut amener à s'interroger, par ricochet, sur la question Kurde . Même si le contexte est différent, les Kurdes constituent un peuple et aussi une nation si l'on se réfère à leur racine indo-européenne, à leur culture, à leur histoire .

 35 millions d'entre eux (mais il y a eu une forte diaspora) vivent dans la même zone géographique à cheval sur quatre Etats : Turquie, Iran, Irak, Syrie . 

Il faut remonter assez loin dans le temps pour s'interroger: le Traité de Sèvres de 1920 prévoyait la création d'un Etat Kurde mais ce projet a été balayé, trois ans après, par le Traité de Lausanne (1923) à la suite de différentes pressions "stratégiques".

Il s'agit à l'évidence d'un dossier à la fois douloureux et complexe à appréhender sur le plan politique car on ne peut aisément reconstituer le puzzle maintenant (90 ans après le Traité de Lausanne): Tout comme il serait maladroit et utopique d'évoquer,par exemple, une "nation catalane" englobant la Catalogne espagnole et le Roussillon français.

On doit cependant s'interroger : dans un monde globalisé, paradoxalement ce sont ces racines, lointaines dans le temps mais proches dans l'espace , qui remontent à la surface.Probablement parce que notre cercle quotidien est d'une autre  dimension  que l'environnement mondialisé dont on nous rabat les oreilles.
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P.S. Ajout du 11 janvier: L' assassinat, il y a 48 heures, de trois militantes Kurdes est inqualifiable. Question : à qui profite le crime? Quelle "cause" sert-il ou plutôt dessert-il?

samedi 5 janvier 2013

Union européenne/Zone Euro : vers une sortie de crise ?

C'est une bonne nouvelle que communique l'Agence Reuters (dépêche du 4 janvier) : l'enquête mensuelle Markit conduite en Europe fait apparaître,en décembre, une amélioration sensible de 2 importants indices (l'indice P.M.I mesurant l'activité dans le secteur des services et l'indice P.M.I composite intégrant le secteur manufacturier).

Sauf en Grande Bretagne on constate une sensible amélioration (aussi bien en France qu'en Allemagne, Italie ou Espagne).

 Certes "une hirondelle ne fait pas le printemps" mais la juxtaposition de ces résultats avec la stabilisation  au bas niveau de 2,2 %  de l'inflation en rythme annuel, confirme que, peut-être, enfin, nous pourrions bientôt toucher terre.

La situation en Grande Bretagne semble , effectivement , plus délicate: est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle? Si elle permet de convaincre M. David Cameron que l'Union et la Zone Euro ont du bon, cela peut ne pas être forcément négatif (il me semble).

vendredi 4 janvier 2013

Depardieu: vacances au Kremlin

Tel pourrait être le titre du prochain film de Depardieu, tourné au Kremlin avec une séquence sur les rives de la Berezina . L'acteur serait égal à lui-même : il se perdrait dans le dédale des caves à vin de la citadelle et Vladimir Poutine serait là - surgissant à temps du tombeau de Lénine - pour lui montrer la sortie. Je doute cependant qu'elle mène droit "chez Pouchkine" pour y boire la tasse...de chocolat.

 Car c'est une drôle de sortie que ce projet d'exil à Moscou et cette acquisition - miracle émané d'une icône - de la citoyenneté russe. Une histoire belge en quelque sorte. Comment expliquer l'importance que prend cette provocation ? qui sert-elle au juste?

 Probablement ni l'acteur ni le Président russe ... sauf si , intérieurement, il s'en moque .

 Une majorité de français est agacée et considère que , finalement, l'argent -au delà des talents- ouvre bien des portes. L'opération de "com " de M. Poutine , non plus, ne leur échappe pas.

Certes, Depardieu est une "figure" du cinéma : mais il est excessif et - on le sait - tout ce qui est excessif est insignifiant. Imaginerait-on Gabin dans ce rôle d'opérette?

 Triste impression : Depardieu nous joue (et se joue) la comédie ...Celle d'un Cyrano de Bergerac se donnant la réplique à lui-même dans un miroir déformant.

jeudi 3 janvier 2013

Trop polis pour être honnêtes ? (dicton français)

En ce début d'année les vœux fleurissent comme marguerites au printemps . Même s'ils sont parfois emphatiques ou ampoulés ,  ils sont - la plupart du temps - sincères, honnêtes et désintéressés.

 J'ai noté - depuis peu -  une autre forme de souhaits : Au téléphone - dans le cadre d' un quelconque démarchage - ou bien si l'on va dans un (grand) magasin, il est rare que l'opératrice ou la caissière n'énonce désormais et d'une voix souriante : " très bonne journée !". Il y a aussi des variantes: "Bonne fin de semaine!", "excellente soirée!" (plus rare). Et l'on s'en esbaudit.

 J'extrapole en songeant à un monde où les dirigeants politiques de tous bords se diraient à chaque rencontre ou à chaque coup de fil échangé "excellente soirée !". Cela mettrait du liant à l'intérieur de la classe politique en France et aussi ailleurs: entre le Président Obama et les Républicains, entre M.Morsi et les magistrats égyptiens, entre M. Netanyahou et M.Ahmadinejad etc...

Bref, on peut rêver d'un monde tout aussi policé que la  planète des opérateurs de télécommunication ( référence en matière de courtoisie) qui font oublier l'ère du "22 à Asnières".

 Certains sceptiques diront que cette politesse vient tout simplement d'Asie...là où sont - est-ce une coïncidence?- délocalisés des "centres d'appel". Mais, pour ma part, je n'en crois rien.